La semaine dernière, pour les besoins d’un projet, j’ai passé pas mal de temps à trier les innombrables photos qui, depuis des années, s’entassent dans mes disques durs. Une chose en entraînant une autre, j’ai également passé des heures à m’interroger sur la place de la photo dans ma vie. Pourquoi je les prenais, ce qui m’avait donné l’élan d’apprendre et ce que cela apportait dans ma vie… Et alors, je me suis amusée à fouiller sur Cachemire & Soie à la recherche de la toute première photo publiée ici, sans savoir exactement ce sur quoi j’allais tomber. Voici ce que j’ai exhumé du plus profond de mes archives…
Ahah! C’est drôle, je me souviens de ce moment. Peut-être aurez-vous du mal à me croire, mais j’ai pris cette photo avec beaucoup d’application et je l’ai longuement retouchée avant de me décider à la publier. À une époque où les filtres automatiques n’existaient pas encore, il fallait un véritable savoir-faire pour effectuer les retouches les plus simples. Savoir-faire que, de toute évidence, je ne possédais pas. Mais j’avais probablement fait ce que je pouvais espérer de mieux avec les outils et les compétences dont je disposais, à savoir absolument AUCUN. Et je me rappelle que je la trouvais très bien, moi, cette photo.
Et alors une multitude de souvenirs est remontée à la surface…
La première fois où j’ai utilisé un filtre “traitement croisé” et où soudain, tout le monde s’est mis à trouver que mes photos étaient jolies. À l’époque, il s’agissait de scripts sur photoshop et rares étaient celles, dans le petit monde des blogs, qui savaient les utiliser, ce qui me donnait une longueur d’avance. Tout le monde s’est mis à me demander des conseils, et j’entretenais le mystère, terrorisée à l’idée qu’on découvre qu’il ne s’agissait, en fait, que d’une supercherie. Presque un poisson d’avril, tant c’était enfantin : j’appuyais sur un bouton et pouf tout devenait joli. Et puis les filtres automatiques sont apparus et il a bien fallu que je m’intéresse de plus près à la manière dont fonctionnait un appareil photo pour conserver ce peu de crédit, acquis sur un parfait malentendu :)
Ainsi, c’est sur une supercherie que tout a vraiment commencé
Ensuite, il y a eu mon premier reflex, qui me donnait l’impression de posséder une baguette magique. Pendant deux ou trois ans, je ne m’en suis pas séparée une minute. À cette époque, j’ai pris des milliers de photos. Des dizaines de milliers. De tout. De presque rien. De poussières sur la moquette qui, tout à coup, parce que je m’intéressais à elles devenaient séduisantes. C’était extraordinaire.
Je me trouvais sans cesse confrontée à des difficultés que je ne savais pas comment dépasser, des moments dont je ne parvenais pas à rendre compte, des instants qui me passaient sous le nez. C’était foisonnant, riche, excitant.
Oh ! Et ce livre “Apprenez la photo », avec son chapitre consacré à la colorimétrie. En grand sur une page, on pouvait voir l’image correctement retouchée, puis une série de vignettes pour expliquer : “celle-ci est trop jaune, celle-ci trop verte, celle-là tire vers le rouge”. Moi, je ne voyais pas la moindre différence. Des années plus tard, en faisant du tri, je suis retombée sur ces pages. Cette fois, je n’avais besoin d’aucune légende pour voir les défauts des images. Le plaisir que c’était de pouvoir mesurer mes progrès.
Je me suis rappelée toutes les expérimentations plus ou moins hasardeuses sur ce blog. Et ce commentaire agressif d’une personne qui m’écrivait, visiblement très énervée : “cette fois, trop c’est trop ! La surexposition à outrance et les filtres, ça devient insupportable à la fin !” Et moi avoir pensé, alors : “Oui, c’est peut-être vrai. Peut-être que ce n’est pas très bon, tout ça. Mais je me l’autorise. Je m’autorise à apprendre. Ce n’est pas grave, de ne pas donner son meilleur à chaque fois parce que même quand on croit qu’on recule, en vrai on ne fait qu’avancer, toujours”. À quel point cela m’a aidée, de réaliser cela.
J’ai tellement aimé découvrir que faire des photos n’impliquait pas de se couper d’un moment pour l’immortaliser, qu’il s’agissait seulement de le vivre autrement. Un peu comme on prend du recul sur ses pensées : prendre du recul sur ce que l’on vit, ce que l’on voit. Tout ce que l’on perçoit différemment derrière l’objectif d’un appareil photo…
Et ce moment, que je ne saurais pas trop dater, où j’ai progressivement délaissé mon reflex, enchantée par la légèreté de mon premier smartphone. Habitude que je n’ai pas quittée, depuis. C’était délicieux de me remémorer de tout ça…
J’en arrive à ce que je voulais vous dire aujourd’hui : vous n’avez pas besoin d’avoir du talent.
Si ce qu’on appelle “le talent” consiste en une aptitude innée pour une discipline donnée, il est officiellement acquis que je n’en ai jamais possédé la moindre petite goutte. Et vous savez quoi? À la réflexion, je considère cela comme une chance.
Je ne me suis jamais inquiétée, par exemple, d’être originale. Je n’ai jamais rien eu à prouver, ni à revendiquer. L’attente d’un quelconque succès ne m’a jamais dévoré les entrailles. Je n’ai eu qu’à suivre les chemins de ma curiosité. C’est tout.
Et ça ne m’a pas empêchée de vivre des instants mémorables, comme ce jour où un magazine à gros tirage m’a contactée pour utiliser mes photos de San Francisco. Ou ce projet pour un éditeur avec lequel je travaille en ce moment. Le fait de ne pas éprouver d’attente démesurée pour quelque chose, le fait de ne pas vous y consacrer corps et âme n’exclut pas la possibilité que cela vous emmène quelque part. Mais en vérité, même sans tout cela, je me sentirais gagnante.
Car ce qui me passionne en photo, c’est ce moment où l’on arrive cherche à faire cohabiter dans une même image ce que l’on voit et ce que l’on ressent. À le rendre intelligible. Je ne parle pas seulement d’enregistrer un souvenir ou un moment, mais de chercher à le retranscrire. Et donc le partager. Pour moi, prendre des photos est devenu un instrument de bonheur à part entière, une manière tout particulière de me connecter aux autres aussi bien qu’à moi même. Et le talent n’a rien à voir, dans cette équation-là.
Lorsque je remonte le fil de mon compte Instagram, c’est toujours un moment agréable, qui me fait l’effet de dérouler tranquillement une pelote d’instants heureux. Sincèrement, j’adore cet endroit et je chéris chacune des images qui y sont publiées. En y réfléchissant, il me fait un peu penser à un carnet de gratitude.
Alors évidemment, lorsqu’une photo reçoit son lot de petit coeurs sur Instagram, c’est un immense plaisir. Mais il reste quoi qu’il arrive la trace d’un bon moment vécu. Le plaisir pris à faire l’image. Et celui, en la partageant, de produire peut-être un éclat de joie dans la journée de quelqu’un d’autre, d’échanger sur des choses positives. Vous vous souvenez, ce dont on a parlé la dernière fois? ;)
Pour la semaine prochaine, je suis en train de préparer un article qui vous raconte tout cela en détail : comment vous pouvez vous y prendre vous aussi, pour créer un espace à votre image, prendre des photos qui font du bien, à vous comme à ceux qui vous suivent. Nous allons voir comment faire de votre compte Instagram un lieu dédié au bonheur, un fil de gratitude où s’expriment vos émotions, ce qui vous touche et vous fait vibrer, y compris si vous ne possédez ni talent, ni connaissance particulières.
Alors dites-moi! Qu’est-ce que vous aimez partager, vous, sur les réseaux sociaux? Quelle relation entretenez-vous avec ce que vous publiez? Qu’est-ce qui vous touche? Qu’est-ce qui vous arrête encore, alors que vous avez envie de vous lancer?
PS : Merci pour vos petits mots ! J’ai été malade, ces trois dernières semaines, mais tout est rentré dans l’ordre à présent. Il paraît que mon corps récupère étonnamment vite et bien. Je sais que toutes les bonnes ondes que vous m’avez fait parvenir y sont pour quelque chose.
28 réflexions sur “Vous n’avez aucun talent? C’est mieux !”
Ping : Content marketing : comment écrire le bon article pour ton lecteur
Merci pour ces mots si justes!
être soi et voir le beau est tout ce qui compte! le reste suit!
Je vois déferler depuis une semaine des commentaires sur cet article un peu partout sur le net et je ne l´avais pas encore lu. Non, je me le gardais. Je voulais pouvoir le lire tranquillement. Et j´ai bien fait !
Comme je me retrouve dans ton approche de la photo ! (Pas dans les succès mais dans la place que cela prend dans ma vie !) Et comme cela me donne envie de progresser ! Je n´en suis qu´au stade de tes débuts, malgré un compte instagram avec plus de 8000 photos ! J´adore prendre des photos et je chéris chaque photo comme étant un souvenir d´un petit bonheur et d´un petit moment de vie.
J´ai vraiment hâte de lire ton prochain post !
Merci pour toutes tes belles idées !
Que cela fait plaisir de lire des choses que l’on peut ressentir ! J’ai la même démarche avec la photographie. Voilà un moment maintenant que je pratique mais de façon irrégulière. J’oublie parfois à quel point j’aime prendre des photos et puis je ne me trouve pas toujours à la hauteur des clichés que j’aimerais produire alors j’abandonne un court instant. Et l’envie finit toujours par revenir. Je suis consciente de faire plein d’erreurs et de ne pas être photographe mais j’ai pris conscience que l’on devient meilleur avec le temps et l’expérience. Le chemin peut-être long mais on finit toujours par se rapprocher de ce qu’on considère être bien. Je n’ai moi non plus aucun talent seulement des kilos d’heures de questionnement, à chercher sur le web comment faire ceci ou cela (c’est toujours le cas). Quand je regarde mes premiers clichés j’en ai presque honte. Et pourtant ils étaient nécessaires. Je crois qu’il faut juste vouloir faire mieux. Je sais maintenant que me lancer dans une nouvelle discipline et me trouver en quelque sorte « nulle » est normal et que ce n’est pas grave. Viendra le moment où je pourrai constater mes progrès :)
Un bien bel article, qui donne à réfléchir. J’ai encore beaucoup à apprendre en photo, mais ce qui est sûr, c’est que j’ai toujours aimé regarder, me noyer dans les tiennes.
La photo et moi, on n’est pas super copines.
Je ne vais pas dire que mes photos sont moches, elles sont plutôt banales, comme s’il manquait juste un petit quelque chose : l’émotion.
Cela viendra sans doute avec la pratique, je suppose… Enfin pour l’instant il n’est pas question, de mon côté, d’ouvrir un compte Instagram, je ne saurais quoi y mettre !
Quand j’ai lu « vous n’avez aucun talent », honnêtement, je crois que mon cœur s’est serré : en lisant tes mots sans doute que c’est une chance si on se donne les moyens de pratiquer et de progresser, mais sur le coup j’ai ressenti un peu de tristesse, parce que je crois qu’au fond, j’aurais voulu avoir un talent.
En tout cas ce que je retiens de ton article, c’est qu’avec de la persévérance et de l’application, on peut tous développer notre « patte » pour quelque chose !
Bonne journée Anne-Solange, je t’embrasse.
Ce qui m’arrête, c’est le désir de perfection et le fait de me comparer aux autres, chose facile avec cet outil appelé Internet qui nous ouvre des fenêtres sur des gens plus beaux, plus expérimentés, etc… et qui nous fait oublier notre identité.
Ce qui me motive, c’est de me créer ma vie, personnelle et professionnelle, à mon image, loin des clichés qu’on essaye de nous faire avaler, et l’envie de me détacher du syndrome « toujours plus » dont tu ne sembles pas être atteinte. ;)
Quel superbe article! (Je l’ai sauvegardé parce que vraiment j’ai adoré te lire)
J’apprécie énormément cette phrase en particulier : « J’ai tellement aimé découvrir que faire des photos n’impliquait pas de se couper d’un moment pour l’immortaliser, qu’il s’agissait seulement de le vivre autrement. » C’est tellement vrai et juste! Enfin bref, ça fait super fangirl tout ce que je t’écris mais juste merci pour ces mots, ça m’a fait du bien :)
Des bises et bon dimanche à toi!
Sybille ♡
The New New Girl
Bonjour. Alors que j’étais bien malade et beaucoup alitée j’ai commencé à lire votre blog à ses débuts et bien d’autres.Ces lectures me permettaient de m’évader, d’aller à la rencontre des gens via leurs écrits, moi qui ne pouvais pas avoir de vie sociale. Quand je suis sortie de ma maladie, j’ai commencé à écrire puis à ouvrir un blog en 2014. La technique a été bien compliquée pour moi. Je n’ai aucun talent particulier, mais j’apprends toujours à chaque article publié. Au départ, je me suis dit « à quoi bon, personne ne s’intéressera à ce que je raconte! ». J’écris avec mon coeur et je trouve un immense plaisir à le faire. Cette petite aventure me permet également de me découvrir et d’apprendre à suivre mon intuition.
Bon rétablissement.
C’est drôle ce que tu dis à propos du compte Instagram qui est comme un carnet de gratitude, parce que c’est exactement comme ça que je conçois, après pas mal d’hésitation, mon utilisation de ce réseau, qui est devenu petit à petit mon préféré.
J’ai commencé X carnets de gratitude, parce que je voyais que j’avais besoin d’un support pour apprendre à voir le beau dans ma vie et à déceler les joies de chaque jour, bref pour choisir la joie. Je n’ai jamais réussi à y être fidèle.
Et après pas mal de temps à utiliser Instagram uniquement pour le côté ludique de bidouiller des photos, j’ai fini par devenir un peu accro (surtout à regarder les fils des autres en fait), et puis je me suis dit que je pouvais faire quelque chose de bon de cette addiction, en faisant d’Instagram ce fameux carnet de gratitude. Et ça marche !
Bref, je raconte un peu ma vie, mais tout ça pour dire : merci pour tes encouragements à simplement essayer, poursuivre sur ce chemin. Ça me donne envie de continuer à essayer de collectionner les jolis moments, mais aussi de rendre tout ça « intelligible ».
Même si parfois, je choisis aussi de ranger mon téléphone et de juste savourer…
J’aime beaucoup cet article. Il décrit tout à fait ce que je ressens à propos de la photographie.
Je n’ai pas une super technique et je n’ai jamais été assez motivée pour apprendre dans des livres. J’ai choisi d’apprendre à l’instinct. Je devrais, je pense, m’y mettre un peu la technique… Mes photos gagneraient sûrement en qualité. J’ai appris en observant beaucoup les photos des autres, sur IG, sur les blogs, et en faisant beaucoup de photos aussi. Prendre tout et n’importe quoi, changer d’angle, de lumière, mettre le reflex en mode manuel alors que je ne sais pas faire…
Je me rends compte du chemin parcouru quand je sais d’avance si la photo sera bonne ou pas selon la lumière du lieu, ou quand je sais quel angle je dois choisir pour un cliché… toutes ces choses auxquels je n’aurai pas pensé avant. Alors là oui je me dis que j’ai appris.
Tu décris si bien ce moment où on arrive à faire cohabiter une image et ce que l’on ressent… je ressens la même chose, et je le ressens aussi avec l’écriture. Lorsque j’arrive à retranscrire une émotion à travers les mots, ou à travers une photo… « it makes my day »… et si je touche quelques personnes en faisant ça, alors là… c’est un peu magique et gratifiant…
Comme c’est vrai!
J’utilise Instagram comme un petit carnet de douceurs, et j’adore ça. Et je ne regarde que des comptes qui font pareil, qui me plongent dans leurs beaux moments!
C’est exactement ça ! Exactement ce que je voudrais réussir à faire avec mes photos: « faire cohabiter dans une même image ce que l’on voit et ce que l’on ressent. À le rendre intelligible. »
Maintenant il ne me reste plus qu’à suivre ton exemple: apprendre :D
Merci pour cet article !
J’adore ton article, c’est vrai qu’on est pas obligé d’avoir du talent pour vivre :)
C’est vraiment un bel article, une façon optimiste de voir « l’absence » de talent. Ca me fait penser à l’expression « prendre un risque » en français et son équivalent anglais « take a chance », tout est une question de perspective. Ton billet me trotte dans la tête depuis hier et résonne très fort.
Instagram est devenu mon terrain de jeu, contrairement au blog où je me « fixe un cadre » plus stricte. Sur IG, je m’en fiche, tant que ça raconte un joli moment, je mets ce qui me plait ! Hate de voir ton prochain billet !
Mon smartphone est une prolongation de moi vers l’extérieur, mes yeux, vers tout ce que je ne saurais voir autrement et ma réponse aux autres sur ce de quoi est faite ma vie, ma joie : des petits moments qui s’additionnent et feront tous mes souvenirs …
Je suis impatiente de lire ton prochain billet !
Merci pour cet article bienveillant ! Je crois que je fais partie des gens qui n’ont pas de talent particulier et s’éparpillent pas mal, ton point de vue est encourageant. Voyons ça comme une opportunité :)
bonjour,
je n’ai pas de reflex, plutôt deux mains droites pour tout ce qui touche au DIY, à la cuisine… et je suis myope depuis que je vieillis vraiment (enfin physiquement je veux dire)… instagram est un véritable terrain de jeu pour mon petit bridge que j’essaie de pousser à son maximum comme mes yeux que je laisse trainer partout ;) parfois ça marche et je suis contente de voir qu’une photo a su restituer l’ambiance, l’émotion que j’avais à ce moment là et puis à d’autres c’est le flop mais pas de filtre ou de retouche, juste l’instant :)
je n’ai pas de talent, je ne sais pas si j’aurais pu ou su dire « et tant mieux » mais ce post me donne l’envie plus que jamais de continuer à partager mes petits instants :)
merci :)
Chère Anne Solange, ravie de savoir que tu vas mieux ! Je suis un peu comme Aurélie (commentaire plus haut), je ne sais rien faire de mes 10 doigts. Nulle en bricolage, nulle en chant, en danse, en peinture, en … bref rien de manuel ou même de sensoriel à mon actif. C’est pénible surtout avec mon fils à qui j’aimerais proposer de super activités DIY mais bon. En revanche j’adore instagram, j’aime bien partager (je suis pas hyper douée non plus vue mon nombre de follower ;-)) et puis surtout je suis curieuse et instagram me permet de faire de belles découvertes. Hâte de lire ton prochain article !
Bonjour ! Quelle facilité vous avez de retranscrire ce que l’on ressent. C’est également ce qui me plait dans la photo et j’attends votre prochain article avec grand impatience. J’ai encore bien du mal a capturer en photo les instants de la vie tel que je les ressens. Je ne sais par où commencer. Mais ce post me donne assurément l’envie de persévérer dans cette démarche et cela pourrait être un bon moyen de m’ouvrir à mes proches, moi qui suit prude niveau émotions : en les photographiant et en leur disant « voilà, c’est comme ca que je te perçois, c’est pour ça que je t’aime. »
Merci pour la direction que vous donnez à ce blog. Agréable journée :)
Mon instagram est fait de tranches de vie et de photographies qui m’inspirent.
Pas de mise en scène ou presque, peu de filtres, juste un cadre blanc pour harmoniser des photos qui parfois ne vont du tout ensemble :)
Ton article m’a fait du bien car justement cela m’a toujours pesée de n’avoir aucun talent. Je suis archi nulle pour tout ce qui est manuel car je dessine comme un enfant de 5 ans et je suis incapable de faire le moindre DIY (j’ai vraiment 2 mains gauches, du coup je suis toujours complexée lorsqu’il y a des ateliers DIY à des blog events) et nulle également pour tout ce qui est artistique que ce soit en chant, en danse et j’en passe.
Bref, j’ai toujours été à la recherche de ce pour quoi je pourrai douée et je cherche encore… Si je peux apporter un peu de bonheur quotidien grâce à mon IG, cela compense un peu ma frustration.
Ce que j adore chez toi c est cette douceur qui accompagne tes mots. J ai la grippe je suis au 36ème dessous et tu as réussi à me faire sentir mieux. La dernière photo que j ai prise c est celle d une coccinelle prise sur une mauvaise herbe, sans filtre, en plein soleil elle est juste magnifique! Le pire c est que je ne voyais rien du tout avec le soleil qui reflétait dans mon écran et ça a donné quelque chose de juste splendide. Elle est ressorti comme moi je la voyais en fait. J ai hâte de lire ton prochain article et je suis contente de savoir que tu vas mieux
hâte de lire la suite, j’avoue que le titre de l’article m’a vraiment interpellé car j’ai l’impression d’être entourée de gens super doués et d’être nulle (oui je sais on est pas sensé se comparer aux autres mais c’est dur quand on blogue je trouve)..sur mon instagram je partage ce que j’aime dans la vie à savoir la pâtisserie, les livres et ma ville (et les voyages plus rarement quand j’ai les moyens de partir)
oups problème de validation intempestive ! (désolée)
Je disais que j’étais dans ma période reflex depuis 3 ans, il m’accompagnait à chaque sortie jusqu’au cambriolage de ma maison en décembre 2015. Il a été volé avec ses objectifs. C’était comme perdre une partie de moi même…
J’ai bien essayé de me rabattre sur mon smartphone mais je sais pas, ce n’est pas la même chose, le même ressenti.
Sur mon instagram je partage un peu tout et n’importe quoi, mes achats, mes passions sans vraiment donner un sens particulier, toujours des photos prises avec mon smartphone un peu à la va vite. Du coup j’ai hâte de voir comment tu vas aborder ton prochain article :D
Contente de voir que tu vas mieux !
Bonne journée !
Bonjour Anne-so,
Merci pour ce bel article qui me parle tant. J’adore la photo, l’image, les souvenirs qui remontent à la vue d’une photo. Ceci étant dit c’est également source de frustration pour ma part car je ne maîtrise pas les techniques et ces petits plus qui permettent d’obtenir une image plus jolie (post traitement ou non).
En même temps… Je ne suis jamais allée au bout d’un livre sur la photo que je m’étais acheté!
Bref. Je vis avec cette frustration et cet espoir de faire de belles photos qui déclenchent un « waou ».
Pour répondre à votre question Instagram, c’est pour moi un partage de « quotidien », assez banal somme toute et sans volonté esthétique pour le coup!
Merci d’apporter du beau dans notre quotidien,
Belle journée à vous,
Séverine.
Coucou,
Merci pour cet article ! je crois qu’on a un peu le même rapport avec la photo, saisir l’instant, le beau, ce qui nous touche et le partager.
Je suis dans ma période reflex (depuis 3
Coucou Anne-So,
Merci pour ce très belle article. Instagram pour moi c’est partager ces moments ou je me suis dit waouh, c’est trop beau! La nature est tellement belle, relevons la tête! Arrêtons de voir et regardons! Un même endroit peut être tellement différent suivant la lumière et le regard que nous lui portons! Sans réflexion aucune sur « mon feed », trop de calcul pour moi! Mon blog, lui me sert à partager mes expériences/tests en essayant de mettre les mots les plus juste dessus et à tenter de sublimer en photo les produits! Faire les choses à mon image, voilà mon mot d’ordre! Quand à mon appareil photo j’en apprends un peu plus chaque jour sur lui!!!
Bonne journée Bisous