Chère lectrice,
Pour le moment, cette lettre arrive de manière irrégulière dans votre boîte aux lettres, mais cela ne va pas durer : je cherche un rythme de croisière. Je vous en dirai davantage lorsque je l’aurai trouvé. Pour le moment, je n’ai qu’une règle : le jeudi à 20h30. C’est un horaire qui ne correspond à aucune logique particulière, aussi, si vous avez un avis sur la question, je serai heureuse de l’entendre. Avez-vous un moment préféré dans la journée ou la semaine pour lire votre courrier ?
Je vous pose cette question, car j’espère que les mots que je vous envoie de temps en temps représentent pour vous quelque chose comme une forme d’encouragement à poursuivre ce que vous poursuivez, quoi que ce soit. Et j’aimerais qu’elle arrive au moment où cela est le plus utile pour vous.
Car voyez-vous, après bientôt deux décennies d’expériences de toute sorte dans le monde artistique j’en suis venue à croire qu’il existe un élément fondamental au développement de nos pratiques créatives, dont pourtant on ne fait presque jamais mention, ou alors seulement du bout des lèvres. Peut-être allez-vous penser que je m’apprête à vous parler de volonté, de travail ou bien de régularité ? Tout cela entre en jeu, oui évidemment, mais ce n’est pas de cela dont je veux parler aujourd’hui. Pas plus que de supposées prédispositions naturelles (en lesquelles pour le coup je ne crois pas du tout).
Vous savez ce que je pense ? Je pense que ce dont les artistes, ce dont les créateurs ont besoin pour avancer, c’est avant toute chose de soutien.
Oui, de soutien.
Et cela vaut pour n’importe quel niveau d’investissement artistique. Peu importe si vous aspirez simplement à prendre vos pinceaux abandonnés depuis des années, à vous mettre au piano à vos heures perdues, ou bien que vous ayez des ambitions qui mobilisent davantage de temps et d’énergie, comme publier un livre, chanter en public, exposer dans une galerie d’art ou même créer votre entreprise, le soutien que vous allez recevoir pour mener à bien ce projet est aussi nécessaire que d’avoir à boire ou à manger. Pourtant, il me semble qu’on n’en parle jamais. Pire, j’ai l’impression que ça nous rend un peu honteux, de le reconnaitre, comme si cela exprimait un besoin enfantin d’attention ou pire, de validation.
Pourtant, il suffit d’y penser deux minutes pour réaliser que toute entreprise créatrice représente un tel risque qu’espérer y parvenir seul, sans aide d’aucune sorte, relève de la pure folie. Aussi, je vous propose de lister aujourd’hui les sources de soutien que l’on peut recevoir. J’espère que cette liste vous offrira un moment pour examiner vos propres forces : celles sur lesquelles vous pouvez compter et éventuellement celles que vous pourriez développer.
Votre entourage
La première source de soutien que j’aie jamais reçue me vient de mon entourage. Que je déclame des poèmes en CE1, que j’écrive mon premier roman en 2007 ou que j’annonce que j’arrête tout pour devenir artiste botanique, mon entourage m’a toujours dit “Super, fonce ! Incroyable ! Tu es super douée ! ”. C’est une grande chance d’être pris au sérieux par son entourage et quand on en bénéficie, c’est un appui immense. Mais c’est une arme à double tranchant qui peut aisément se retourner contre soi : j’ai longtemps cru que ce que mon entourage disait de moi était la stricte vérité, et que si on louait mon talent c’est que, sans le moindre doute, j’en était dotée… ce qui a causé, évidemment, bien des déconvenues.
Lorsque nos amis font l’éloge de notre “immense talent” c’est davantage l’expression délicieuse et touchante de leur amour que le reflet de nos aptitudes, puisque la plupart du temps, ils ne sont pas outillés pour les juger. Cela ne diminue en rien la valeur de cette forme de soutien, mais c’est important d’en avoir conscience. D’ailleurs, aujourd’hui encore, il m’arrive d’envoyer mes peintures à mon père juste pour l’entendre me dire “magnifique ma chérie, tu es sur la bonne voie, c’est vraiment incroyable ce que tu fais” et je n’envoie aucune lettre, ni ne publie aucun tuto du Club d’aquarelle sans que David, mon mari, n’ait préalablement approuvé mon travail.
Votre public
Oui, votre public. La deuxième source de soutien qui a porté et porte toujours mon travail, c’est d’avoir toujours trouvé un public. Il est assez commun d’affirmer qu’on peint pour soi et non pour les autres ou qu’on devrait écrire sans souci d’être lu. Je ne suis pas d’accord avec ça. Bien sûr que l’on peint ou que l’on écrit avant tout pour soi-même, mu par le désir d’exprimer quelque chose. Mais sérieusement, pensez-vous que j’écrirais cette lettre si je n’avais personne à qui l’envoyer ? S’il n’y avait pas à un degré ou un autre un désir, un espoir d’entrer en communication avec quelqu’un ? Tous les arts sont des formes de communication, des langages. Tous n’ont de sens que s’ils permettent d’entrer en relation. Bien-sûr, on peut développer son art sous une forme intime, afin de se parler à soi-même. Mais le plus souvent, ce que l’on produit aspire à être vu.
Ainsi, dans mon enfance, j’ai aimé déclamer mes poèmes à la fête de l’école ou organiser des spectacles de danse pour la famille. Ensuite, ce sont les outils numériques qui m’ont permis de trouver cet espace où quelque part derrière un écran des gens s’intéressaient à ce que je faisais. Aujourd’hui, pour de nombreuses raisons très valables, on se sent beaucoup plus méfiant et vulnérable qu’on ne l’était il y a une dizaine d’années vis à vis d’Internet. Pourtant, je ne saurais trop vous encourager à créer un espace en ligne dédié à votre pratique artistique, car cela reste encore aujourd’hui le moyen le plus simple pour trouver un groupe au sein duquel échanger et recevoir des retours sur vos productions. Sentir que certaines personnes apprécient nos créations est une immense source de motivation. Ne sous estimons pas le grand pouvoir de simples encouragements.
Des compagnons de route
Une autre forme importante de soutien peut venir des compagnons de route. Je veux parler de ces personnes qui se trouvent engagées sur la même voie, rencontrent les mêmes difficultés et les mêmes joies, se posent les mêmes questions que vous. Je dirais, en fait : les personnes qui sont à peu près du “même niveau que vous”. Il ne s’agit pas là de se placer sur une échelle de valeur, mais bien de trouver des camarades qui traversent des étapes auxquelles vous êtes confronté également. Quand vous débutez dans un domaine, vos préoccupations sont d’un ordre particulier ; quand vous avez trente ans de métier dans ce même domaine, ces préoccupations sont d’un ordre tout autre.
Trouver quelques compagnons de route est une aide inestimable, parce qu’ils sont les seuls à même de comprendre certains aspects de votre petit monde. Certaines dimensions de mon travail, je ne peux les partager qu’avec d’autres artistes botaniques, car si toute autre personne serait à même de m’écouter et éventuellement de faire preuve d’empathie, seuls des compagnons de route pourront vraiment comprendre. Et au delà de ça, les compliments, quand ils viennent de nos pairs, ont une couleur particulière en ce qu’ils contiennent une connaissance profonde du chemin qui a mené à la création.
Les réseaux sociaux sont une manne pour rencontrer nos compagnons de route. Mais je pense aussi aux cours auxquels nous participons, ou aux manifestations que nous visitons qui sont autant de lieux propices à ces rencontres.
De l’enseignement
Un peu plus haut, je racontais le risque qu’il y avait à prendre pour argent comptant les encouragements de nos proches. C’est vrai aussi de ceux de nos professeurs et mentors qui, pas plus que quiconque n’ont la science infuse. Toutefois, lorsque nous éprouvons le besoin d’avancer, de trouver des solutions, de progresser et d’obtenir des retours aussi objectifs que possible, personne mieux qu’un artiste plus expérimenté que vous ne saurait le faire. Lorsqu’un professionnel commente ma “very good watercolor technique” (je n’ai jamais eu que des professeurs anglophones) ou souligne au contraire une de mes faiblesses, je peux m’autoriser à le croire avec simplicité. Et, même si je suis aussi capable de porter un regard objectif sur mon propre travail, cela m’aide réellement à naviguer sans trop me disperser.
Au-delà des échanges avec une personne en chair et en os, je dois dire que le simple fait de recevoir un enseignement est à mon avis une source immense de soutien : cela nous donne un cadre pour avancer. Apprendre quelque chose de nouveau éveille toujours en moi le plaisir de la nouveauté. Ma curiosité est stimulée et lorsque je manque de motivation, ou d’inspiration, j’ai remarqué que prendre un cours était toujours une aide bénéfique. Mieux encore, les cours et stages en présence ou sur Zoom qui, parce qu’ils ont lieu à une date et un horaire précis m’obligent à faire de la place et du temps. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’organise, en plus du Club d’aquarelle, des stages en ligne à différents moments de l’année. Les horaires, l’ambiance de cours, les devoirs… tout cela est un soutient précieux pour qui a tendance – comme c’est mon cas – à toujours remettre à demain ou à la semaine prochaine.
Investir… sur soi-même
Si on parle d’enseignement, on parle presque nécessairement d’argent : prendre des leçons a un coût. Je pense sincèrement que l’investissement financier – quel que soit son montant – est une excellente manière de se soutenir soi-même : quand on paie pour prendre un cours, on y va plus facilement. Et je dirais que plus on paie cher, mieux on s’y tient. Bien entendu, 150€ est une somme qui ne représente pas du tout la même chose si l’on est étudiant ou inscrit au conseil d’administration d’une multinationale et avant d’investir des milliers d’euros pour un enseignement sur des années, il est utile d’avoir vérifié au préalable qu’on allait aimer y participer, en ayant suivi des programmes d’enseignement plus courts et plus modestes. Mais je crois énormément en cette forme d’investissement sur soi. J’ai l’impression que la somme qu’on est prêt à payer pour acquérir un savoir est souvent proportionnelle aux efforts qu’on est prêt à consentir.
D’ailleurs, j’ai une petite anecdote à ce sujet : par le passé, il m’est arrivé de faire cadeau de mes cours en ligne dans certaines circonstances. Savez-vous ce que j’ai observé ? Pas une seule fois les personnes qui se sont vues offrir mes cours n’ont pris le temps de les suivre. Pas. Une. Fois. Etonnant, non ?
Un ou une partenaire
L’année dernière, mon amie Cécile avait un grand projet. Comme tous les projets qui nous tiennent à coeur, celui-ci lui avait donné le vertige au moment de commencer à le concrétiser et, pour l’aider à avancer et ne pas se disperser, elle m’avait demandé d’être son “accountability partner”, une personne à laquelle rendre des comptes.
Il ne s’agissait pas nécessairement, m’avait-elle expliqué, que je lui donne mon avis, ou lui fasse un retour qualitatif sur son travail de la semaine ; ce qu’elle attendait de moi était surtout d’avoir quelqu’un à qui dire “voilà ce que j’ai fait cette semaine, voilà où j’en suis et voilà où je veux aller”. Quelqu’un à qui dire “j’ai bien fait mes devoirs”. Je ne sais pas si j’ai été une bonne “accountability partner”, mais mon amie a pu aller au bout de son projet et je me suis promis de ne pas hésiter à demander à quelqu’un d’être mon “accountability partner” s’il m’arrivait d’avoir un projet face auquel je me sente un peu trop petite pour y parvenir absolument toute seule.
Plus j’explore, en vous écrivant, cette question des sources de soutien que nous pouvons créer, développer ou convoquer pour nous aider à maintenir notre élan de création, plus je discerne de nouvelles strates. C’est drôle comme on découvre ce sur quoi on veut écrire à mesure qu’on le fait. Avez-vous, de votre côté, d’autres sources de soutien qui vous portent, au quotidien ?
En me relisant, je me rends compte que peux m’estimer très chanceuse de me sentir, de tant de manières, aussi entourée et portée. Cela me donne l’impression que si une forme de soutien vient à manquer, d’autres sont là pour prendre le relai. Mais bien sûr, tout n’est pas parfait : j’ai par exemple beaucoup de chemin à faire dans la constitution d’un groupe de compagnons de route. Je connais très peu d’artistes botaniques : quand j’ai l’occasion d’échanger avec certains d’entre eux, je me sens souvent un peu intimidée et j’ai encore des difficultés à me considérer comme faisant partie de leur pairs, si bien que je reste toujours un peu en retrait. Je ne suis pas très douée pour maintenir et entretenir les relations, mais vous écrire me permet de prendre conscience de tout ça et m’aidera certainement à me saisir de cette question à bras le corps à un moment ou à un autre.
Et puis sait-on jamais : peut-être y a-t-il des artistes botaniques parmi vous qui ne seraient pas non plus contre l’idée d’une forme de compagnonnage ? Si c’est votre cas, pensez à m’écrire !
Je vous souhaite une excellente fin de semaine. À jeudi prochain,
Anne-Solange
8 réflexions sur “Le soutien, dans la création”
Chère Anne-Solange,
Merci pour cette newsletter, ce petit bonbon que je savoure à chaque fois. Pour répondre à votre question au début de la lettre, pour moi l’heure et le jour où elle arrive n’a que peu d’importance, car je ne la lis jamais quand elle arrive. Je garde le mail non ouvert dans ma boîte et je l’ouvre quand j’ai un moment de calme, quand je suis toute disponible pour l’apprécier, pour la lire vraiment.
Celle d’aujourd’hui m’a beaucoup fait réfléchir, car c’est un sujet que j’ai justement abordé hier. Je suis chercheuse, et hier je suis allée dans un lycée pour discuter de mon parcours et de la place des femmes dans l’académie avec des élèves de terminale. Et j’ai passé la moitié de mon intervention à leur expliquer que j’étais la chercheuse que je suis aujourd’hui, avec les opportunités de carrière que j’ai parce que j’ai travaillé dur, certes, mais surtout, surtout, parce que mon mari a quitté son travail pour me suivre 4 ans à l’étranger (en Norvège) et a été père au foyer pendant ces 4 années. Jamais mon séjour à l’étranger (nécéssaire pour la poursuite d’une carrière académique), n’aurait été possible et aussi fructueux si je n’avais pas bénéficié de son soutien total. Il a pris en charge toute la charge domestique et une très grosse partie de la charge parentale pour que je puisse profiter de ce séjour en Norvège pour consolider ma carrière.
Alors à la lecture de votre lettre, je me dis que le soutien dont vous parlez est nécéssaire pour tous les projets de la vie, qu’ils soient artistiques ou non, dès lors qu’ils dépassent notre seul investissement.
Merci pour vos mots, merci pour ces lettres savoureuses.
Belle journée
Bonjour Anne-Solange et merci pour ce partage. J’ai également beaucoup de chance d’avoir des proches qui m’ont toujours soutenu dans mon chemin créatif et aspirations créatives. Ma mère la première m’a permis pendant toute mon adolescence de prendre des cours de dessin puis m’a accompagnée dans le choix d’écoles artistiques pour mes études.
Bon aujourd’hui tout ça est loin, j’ai bientôt 50ans et une vie active bien installée mais quand je me suis mise à l’aquarelle il y a 3 ans et quand j’ai voulu créer ma petite boutique sur etsy j’ai à nouveau pu trouver tout le soutien nécessaire de ma mère mais aussi de ma famille et de mes amis. Alors c’est un soutien en mode plaisir. Je pense que si je leur avais dit que je quittais mon boulot pour me lancer dans l’illustration et la création de motifs, leur retour n’aurait peut-être pas été le même.
Pourtant c’est tout à fait vrai, ce soutien très important peut s’avéré handicapant ou parfois même j’oserais dire inutile dans notre développement artistique. Je me lance dans la création de motifs et je n’arrive pas à trouver un regard critique constructif dans leur appréciation et j’avoue que parfois c’est frustrant. Je me souviens quand j’étais étudiante en architecture je rêvais d’avoir des parents architectes pour avoir leur avis et leur expérience. Etrange, non ? Je ressens encore la même chose aujourd’hui
Alors oui en effet un « accountability partner » est peut-être une solution qui peut aider à se construire et surtout à prendre du recul sur son art. Perso je ne l’ai pas trouvé mais j’avoue ne pas avoir cherché car je n’y avais pas pensé avant de vous lire.
Maintenant il va falloir nous dire comment trouver un bon accountability partner et qu’est-ce qu’un bon accountability partner ?
Au plaisir de vous lire bientôt. Pour moi peu importe le jour de la semaine, mais je trouve le rythme actuel très bien. Encore merci et bon week end.
Merci pour cette lettre. Beaucoup de justesse dans ce que tu développes. C’est vrai qu’on n’insiste pas assez sur tous ces « à côté » de l’artiste. On l’imagine souvent, isolé dans son atelier, mais sans tout ce que tu évoques, il perd vite sa vitalité et sa motivation. C’est aussi tout un cheminement car il faut savoir accepter le regard et l’aide de l’autre. Et c’est parfois difficile surtout lorsqu’on manque de confiance en soi. Mais c’est grâce à tout cela que l’on avance sur son chemin d’artiste. Belle journée
Merci Anne Solange pour cette Newsletter très intimiste qui me touche toujours par ces mots authentiques , profonds, justes . Tu as raisons et je te soutiens dans tes reflexions car elles résonnent en moi.
Amicalement
Véronique
J’adore recevoir cette lettre, tes mots sont toujours si agréables à lire et si justes. Celle-ci résonne particulièrement, puisque je l’ai reçue au moment où j’étais à mon dîner mensuel avec une amie qui est aussi mon « accountability partner ». Elle souhaite écrire un roman, je me lance dans la création de motifs, et nous avons décidé de nous soutenir mutuellement. Je ne sais pas encore si nous faisons ça bien et si ça va nous permettre d’avancer mais on se sent moins seules face à nos projets. Et je me rends compte en te lisant que je manque aussi cruellement de compagnes et compagnons de route avec qui partager mes problématiques actuelles. J’ai du mal à me sentir légitime et à créer des liens mais je pense que ça m’aiderait vraiment infiniment
Merci pour cette liste de soutiens qui élargit ceux auxquels je pense spontanément… Celui auquel je suis le plus attachée est celui de mon chum aimé mais c’est aussi celui qui se fait le plus rare. Car il est de ceux qui pensent qu’en tant qu’adulte, je ne dois pas m’attendre à un soutien, un applaudissement, un encouragement. Une posture qu’il estime réservée aux enfants. J’avoue que ça me rend triste et même que ça m’empêche parfois, par exemple de me remettre au piano (je suis débutante…) par crainte de lui écorcher les oreilles. C’est pourtant si puissant, le regard de l’autre, ça peut donner des ailes… Mais je suppose qu’il vaudrait mieux que j’apprenne à m’auto-applaudir, à m’auto-feliciter ;-)
Mais comme elle est belle cette lettre et comme elle sonne juste! Oui ce n’est pas un sujet qu’on aborde souvent : le soutien, et pourtant sans lui on est pas grand chose face à l’ampleur de la tâche et dans tous les domaines où on entreprend. Pour les artistes, c’est sûrement encore plus vrai, car la sensibilité est à fleur de peau dans le processus créatif car on donne un peu de soi. Merci pour ta sincérité dans tout ce que tu entreprend Anne-Solange, tu es une artiste inspirée et inspirante.
Bonsoir, je viens de lire votre dernière newsletter : très touchante, très personnelle et avec une analyse percutante sur les stratégies à mettre en place pour se soutenir et être soutenue !
Merci pour ces mots. Bonne soirée.